This last weekend was the Aude a la bio festival organised by Nature et Progres Aude in the municipal park at Couiza on the bank of the river Aude. Aude a la bio is to a two day festival with stands of local producers and transformers, associations, and also producers from further a field than the Aude. There are a whole series of conferences, exhibitions and a large concert on Saturday evening. Despite a cold wet start on Saturday the weather quickly improved and the clients started to flow in. It was great to see many friends form the Hautes Vallee des Aude, and area I visit rarely. Although I had a feeling that overall numbers were slightly down the festival was still very well supported. My revenue was down about a third, from 480 euro last year io 357 euro. The price of the stand had risen from 82 to a 100 euro this year; which I had nit seen when I booked my stand. As I was collared on Saturday morning when things were slow my response was not exactly ecstatic.
Upon reflection I wrote this today to the organisers. there is the French version beneath it
Dear Chloe et Bea,
Firstly as usual a huge thank you for all your hard work, as usual a great festival.
I will of course froward the remaining money for my stand. Your colleagues arrived to collect the money at a bad time, before I had even raised the money for the stand, let alone pay for the diesel, the two days lost of production, or to cover the revenue of the two markets on that Saturday and Sunday that we were unable to attend by doing Couiza.
Just a couple of points.
100 euro for a stand of exactly the same size in exactly the same place as a stand last year marks an increase of 14:76% . This increase year on year is not as bad as the increase in the prices of plant pots, 22%, of organic soil 23% let alone diesel, 66% . But it does represent an increase way above the official rate of inflation at a time when consumer purchasing power is reducing. If Nature et Progres believe like I do that organic production is the way forward then we need to look at ways to make it affordable to all not just the middle classes.
Above inflation rate cost increases do not help this.
I understand the reduction of state support means that Nature et Progres has less and less areas of revenue to support your work. That is why a certain cost above the usual cost of a stand is understandable, and acceptable. However Nature et Progres have now gone beyond being twice as expensive as similar festivals to 2.5 time the cost. A stand at comparable festivals usually costs around 20 euro per day, Aude a la bio is now 50 euros per day for me. The only logical step for me is to reduce my stand next year by 50%.
To put this into perspective my revenue on Saturday was 137 euro, Sunday 220 euro. A total of 357 euro. For a producer to pay 10% of revenue for a stand is usual, 20% is high, 30% exceptional.
Last but not least, at a quick glance at the brochure for
Aude a la bio I count 37 producers, transformers and others form the Aude and 54 from beyond the department.
We have more local producers at our recently launched Fete Paysannes des Corbieres in May.
Talking to my colleagues about the festival, and why they are nor present two points come to the fore. Firstly that perception that the festival is really for the Hautes Valley of the Aude and not the Aude department in general, and the second is price.
The first point is not just about Nature et Progres, the Confederation suffers from the same perspective and owes its roots more to the history of sustainable agriculture in the Aude That needs to be addressed but not in this e mail.
The second is price. If we can find a way to attract another 30,Audois producers, each at a price of say 80 euros a stand, and reduce the cost of existing Aude producers by 20 euros a stand then the reduction of revenue is 740 from existing stands and an increase of 2400 euro from new producers; A net gain of 1740 euros. It would also tip the balance more towards the name of the festival. There is space to extend the festival along the bank of the river towards the stand holders parking.
In the Aude we now have 1241 organic producers, finding 30 more might be a challenge but it is not impossible.
Chères Chloé et Béa,
Tout d’abord, comme d’habitude, un grand merci pour tout votre travail acharné, comme d’habitude un festival formidable.
Je vais bien sûr transférer le reste de l’argent pour mon stand. Vos collègues sont arrivés pour récupérer l’argent à un mauvais moment, avant que j’aie même eu le temps de collecter l’argent pour le stand, sans parler de payer le diesel, les deux jours de production perdus, ou de couvrir le revenu des deux marchés de ce samedi et dimanche auxquels nous n’avons pas pu assister en faisant Couiza.
Juste quelques points.
100 euros pour un stand de la même taille exactement au même endroit qu’un stand de l’année dernière représente une augmentation de 14,76 %. Cette augmentation d’année en année n’est pas aussi mauvaise que l’augmentation des prix des pots de fleurs, 22 %, du terreau biologique, 23 %, sans parler du diesel, 66 %. Mais cela représente une augmentation bien supérieure au taux d’inflation officiel à un moment où le pouvoir d’achat des consommateurs diminue. Si Nature et Progrès croit, comme moi, que la production biologique est l’avenir, nous devons chercher des moyens de la rendre abordable pour tous, pas seulement pour les classes moyennes. Des augmentations de coûts supérieures au taux d’inflation n’aident pas en ce sens.
Je comprends que la réduction du soutien de l’État signifie que Nature et Progrès a de moins en moins de sources de revenus pour soutenir votre travail. C’est pourquoi un certain coût supérieur au coût habituel d’un stand est compréhensible et acceptable. Cependant, Nature et Progrès est maintenant devenu plus de deux fois plus cher que des festivals similaires, atteignant 2,5 fois le coût. Un stand dans des festivals comparables coûte généralement environ 20 euros par jour, Aude à la bio me coûte maintenant 50 euros par jour. La seule étape logique pour moi est de réduire mon stand l’année prochaine de 50 %.
Pour mettre cela en perspective, mon revenu samedi était de 137 euros, dimanche de 220 euros. Un total de 357 euros. Pour un producteur, payer 10 % du revenu pour un stand est habituel, 20 % est élevé, 33 % exceptionnel.
Enfin, en jetant un coup d’œil rapide à la brochure d’Aude à la bio, je compte 37 producteurs, transformateurs et autres venant de l’Aude et 54 venant de l’extérieur du département.
Nous avons plus de producteurs locaux à notre Fête Paysanne des Corbières récemment lancée en mai.
En discutant avec mes collègues du festival, et pourquoi ils ne sont pas présents, deux points ressortent. Premièrement, la perception que le festival est vraiment pour la Haute Vallée de l’Aude et non pour le département de l’Aude en général, et le second est le prix.
Le premier point ne concerne pas seulement Nature et Progrès, la Confédération souffre de la même perception et doit ses racines davantage à l’histoire de l’agriculture durable dans l’Aude. Cela doit être abordé mais pas dans cet email.
Le second point est le prix. Si nous pouvons trouver un moyen d’attirer 30 producteurs audois supplémentaires, chacun à un prix de 80 euros par stand, et de réduire le coût des producteurs de l’Aude existants de 20 euros par stand, alors la réduction des revenus serait de 740 euros pour les stands existants et une augmentation de 2400 euros pour les nouveaux producteurs ; un gain net de 1660 euros. Cela rééquilibrerait également le festival pour mieux correspondre à son nom. Il y a de l’espace pour étendre le festival le long de la rivière vers le parking des exposants.
Dans l’Aude, nous avons maintenant 1241 producteurs biologiques, en trouver 30 de plus peut être un défi mais ce n’est pas impossible
