Macron -No new support for organic agriculture

Despite Macron’s campaign promise to support organic agriculture and the environment, the announcement yesterday of no new support for the organic sector, nor any new investment in small holders or the environment in the 2018 Common Agricultural Policy. This is a major reversal of the small but useful steps the Hollande era made towards a more sustainable agricultural sector.

After a ‘consultation’ with all the key actors in the agricultural world, including organic and paysanne unions, the Government has decided to follow the line of the big agricultural syndicate, the FNSEA, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles . This concentrates the majority of aid in Pillar one of the CAP, essentially focusing aid on the large farms, leaving farms that work less than 52 hectares out in the cold.

While the general Common Agricultural Policy allocations are set by Brussels there is a certain margin of  manoeuvre at a national level. This is particularly pertinent in the allocation of budgets between pillar one and pillar two of the CAP. Pillar one is  direct aids and market related expenditure. The Wikipedia description of the second pillar is:

Since 2000, the EU Rural Development Policy has been in effect, also known as the “second pillar” of the CAP. This policy aims to promote the economic, social and environmental development of the countryside. Its budget, 11% of the total EU budget, is today allocated along three axes. The first axis focuses on improving the competitiveness of the farm and forestry sector through support for restructuring, development and innovation. The second one concerns the improvement of the environment and the countryside through support for land management as well as helping to fight climate change. Such projects could for example concern preserving water quality, sustainable land management, planting trees to prevent erosion and floods. The third axis concerns improving the quality of life in rural areas and encouraging diversification of economic activity. The policy also provides support to the Leader rural development methodology, under which Local Action Groups design and carry out local development strategies for their area. Member States distribute “second pillar” funds through Rural Development Programme actions.”

Aid to organic farming, smaller mixed farming and farmers in mountainous, and economically distressed area all fall in the second pillar.

National Governments can allocate up to 15% of their total EU agricultural support to pillar two. The announcement by Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert, that the pillar two funding would not be increased from its present level of 4.2% of pillar of funding is a clear indication of the disconnect between the campaign promises of Macron, and the pro big Agro orientation of his government.

Just to give you an idea of the sums being talked abut here I looked up the total funding of the top receivers of CAP funding in France on Farmsubsidy.org

Name Amount (all years)
TEREOS €355,862,808
SAINT LOUIS SUCRE €287,490,301
DOUX €251,346,626
CRISTAL UNION €114,446,829
TILLY SABCO €91,345,131
BANQUES CREDIT AGRICOLE €91,177,869
FEDERATION FRANCAISE BANQUES ALIMENTAIRE €89,054,694
COMITE REGIONAL POUR LA RECONVERSION QUALITATIVE DIFFEREE DU VIGNOBLE €78,384,650
FRANCE LUZERNE UCAD (FRALUZ) €73,591,231
SECOURS POPULAIRE FRANCAIS €64,466,785

The only one of these I see any justification for is the Secour Populaire Francais, a food bank fr the poor set up by the French Communist Party.

To declare our interest, as organic herb producers we receive absolutely no pillar one funding, what we do get as organic producers is a 2,500 euro a year tax credit, and that is being abolished this year. We get no second pillar funding, despite living in a mountainous, economically distressed area. With announcement like this it appears we will not get any support in the future either. Oh if only we were a huge multinational sugar company.

The Conferation Paysanne did not waste their words, I could not agree more.

PAC 2018 : La trahison gouvernementale !

27.07.2017 Après un simulacre de consultation des acteurs agricoles, le gouvernement a clairement laissé la FNSEA* arbitrer la PAC* 2018. Il fait donc le choix dangereux de léser la grande majorité des paysans au bénéfice d’une minorité. Il n’aura pas fallu longtemps pour que les promesses de campagne du candidat Macron soient enterrées par les lobbies !

L’Etat français s’apprête en effet à porter un coup fatal à l’emploi agricole, en ne majorant pas davantage les 52 premiers hectares, et donc en défavorisant les fermes les plus pourvoyeuses d’emploi. Il met également en grand danger tous les paysans installés en zone de handicap naturel en n’anticipant absolument pas les besoins de financement de l’ICHN* liés à l’extension prochaine du zonage. Il va ensuite sacrifier l’agriculture biologique en retirant ses financements à l’aide au maintien. Comme si cela ne suffisait pas, il compte laisser un trou budgétaire béant dans le financement des mesures agro-environnementales et climatiques, mettant en péril un dispositif qui permet concrètement aux paysans de s’engager progressivement dans la transition vers une agriculture plus écologique.

Au vu de ce tableau, il est légitime de douter de la capacité du gouvernement à organiser des Etats Généraux de l’Alimentation libérés de l’emprise de la FNSEA*. C’est donc avec une totale absence de confiance dans la parole et la volonté gouvernementale que la Confédération paysanne abordera ces Etats Généraux de l’Alimentation, dont la fonction même est clairement remise en cause au vu de la PAC* 2018 voulue par le gouvernement.

About the Author

Pete Shield
After a dissolute life working in advertising, media and the internet, I have now settled down to growing organic plants

2 Comments on "Macron -No new support for organic agriculture"

  1. This response from pro Organic French Associations is worth a read too

    Etats généraux de l’alimentation : 34 ONG – dont Terre de Liens – dénoncent le quasi-arrêt des aides à l’agriculture biologique

    dimanche 30 juillet 2017

    Alors que les États généraux de l’alimentation devraient accompagner la transition agricole, 34 ONG mobilisées ont rédigé une tribune pour dénoncer la quasi absence d’aide à l’agriculture biologique. Créatrice en emplois locaux et non délocalisables, capable de réduire l’impact agricole sur le climat et plus résiliente, la bio est une solution d’avenir qui fait déjà ses preuves. Pour répondre aux attentes citoyennes et ne pas céder aux lobbies, les ONG interpellent le gouvernement.
    Quel secteur économique peut se targuer d’une croissance continue ces dix dernières années, d’un véritable engouement des consommateurs et d’un soutien constant des citoyens ? Sous l’effet des crises systémiques frappant le milieu agricole, l’agriculture biologique connaît un succès qui ne se dément pas. Chaque jour, ce sont 21 fermes qui se sont converties à la bio en 2016. Entre 2001 et 2016, le nombre de fermes produisant une alimentation biologique a triplé, passant de 10 364 à 32 264 ! Et les dernières crises agricoles ont encore amplifié ce mouvement de fond. Les surfaces en bio ont cru de 16 % en 2016 en France.
    Loin de la dépression qui frappe l’agriculture, la bio a donc le vent en poupe. Et c’est heureux car chaque nouvelle étude vient démontrer et confirmer tout l’intérêt de cette pratique agricole. Pour le bien-être des paysans eux-mêmes et de la rentabilité de leur ferme, pour la santé des consommateurs ensuite ; et surtout pour l’eau, l’air, les sols ainsi que la faune et la flore qui ne sont plus perçues comme des « nuisibles » et autres « mauvaises herbes » à éradiquer mais comme des partenaires sur lesquels construire une nouvelle relation au vivant. Plus résiliente, intensive en emplois locaux et non délocalisables, plus rentable économiquement, capable de réduire l’impact agricole sur le climat, la bio est une solution d’avenir qui fait déjà ses preuves. Échaudés par les crises sanitaires à répétition, les consommateurs se tournent toujours plus nombreux vers des produits biologiques, locaux et de saison. Neuf français sur 10 ont consommé des produits bios en 2016 et 15 % en consomment régulièrement.
    Au lendemain de l’ouverture d’États généraux de l’alimentation censés répondre aux attentes citoyennes, le ministre de l’agriculture Stéphane Travert semble avoir cédé aux exigences de certains lobbies œuvrant pour que rien ne change. En effet, la France doit notifier avant fin juillet à la Commission européenne le niveau de financement qu’elle compte prélever dans le « premier pilier » (aides directes à l’agriculture sans souci du mode de production) pour financer le « deuxième pilier » (aides ciblées sur des pratiques plus respectueuses de l’environnement). Or, l’annonce faite jeudi après-midi par le ministre ne prévoit qu’un transfert minimum dont l’essentiel de l’enveloppe est de fait déjà consommé, et sans aucun fléchage spécifique prévu pour financer le développement de l’agriculture biologique dans les trois prochaines années. En l’état, les nouvelles conversions d’agriculteurs vers la bio risquent de tout simplement être stoppées nettes car les enveloppes sont épuisées, et certains agriculteurs déjà engagés en bio pourraient devoir mettre la clé sous la porte ou repartir en « conventionnel ». Il serait ahurissant que la dynamique de transition vers l’agriculture biologique soit bloquée par une irresponsabilité budgétaire et par un manque de courage politique.
    Alors que la bio représente désormais 5,7 % de la surface agricole utile et 7,3 % des fermes françaises avec une forte progression ces deux dernières années, seules 2 % des aides agricoles européennes affectées à la France sont versées aux paysans bio, soit 160 millions d’euros sur 7,44 milliards. Il semble donc que ce sous-financement chronique de la conversion et du maintien des agriculteurs en bio soit encore trop pour les tenants du statu quo !
    Nous ne pouvons comprendre que parallèlement au lancement d’États généraux de l’alimentation, le ministre de l’agriculture envoie un tel signal. Ce serait un faux-départ et une vraie faute politique. Nous demandons instamment au ministre de l’Agriculture de s’engager à flécher 3% supplémentaires du budget du 1er pilier vers le second, spécifiquement sur la bio (conversion et maintien), et ce sans préjuger des montants supplémentaires nécessaires pour les autres mesures environnementales et territoriales.
    La bio doit être soutenue à hauteur de ce qu’elle représente. Il est anormal que le mode de production le plus vertueux soit le moins aidé. Les acteurs de la bio sont engagés dans une transition agricole et alimentaire, sans bruit mais avec la ténacité de celles et ceux qui ont l’intime conviction de répondre à une demande dont l’heure est venue. Depuis des décennies les ministres de l’agriculture se sont enfermés dans une cogestion qui les aveugle. Le ministre d’une partie du monde agricole doit devenir celui de la transition agricole et alimentaire. Nous œuvrerons collectivement en ce sens avec ténacité et responsabilité.

    Stéphanie Pageot, agricultrice, présidente de la FNAB
    Jacques Caplat, secrétaire général d’Agir Pour l’Environnement
    Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la Nature et l’Homme
    Laurent Pinatel, porte-parole national de la Confédération paysanne
    Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac
    Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France
    Pascal Canfin, directeur général du WWF France
    Jean-Claude Bevillard, pilote du réseau Agriculture de France Nature Environnement
    Claire Nouvian, présidente de Bloom
    Gilles Bas, secrétaire fédéral de Nature&Progrès
    Hervé Bedouet, président de la FADEAR – réseau de l’agriculture paysanne
    Morgane Creach, directrice du Réseau Action Climat France
    Jérôme Dehondt, porte-parole du Miramap
    Marc Dufumier, président de la Plate-forme pour le commerce équitable
    Sophie Dupraz, directrice du programme Alimentation Responsable et Durable de RESOLIS.
    Gilles Bas, secrétaire fédéral de Nature & Progrès
    David Erhart, agronome, Fédération Artisans du Monde
    Jacques Godard, co-président de SOL
    Dominique Hays, président du Réseau Cocagne
    Gilles Huet, délégué général d’Eau et rivières de Bretagne
    Gilles Lanio, président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française
    Martine Laplante, référente agriculture des Amis de la Terre
    Patrick Lespagnol&Bernard Schmitt, co-président du Mouvement d’Agriculture Bio-Dynamique
    Hervé Le Meur, OGM Dangers
    Freddy Le Saux, président de Terre de Liens
    Véronique Moreira, présidente de WECF France
    Birthe Pedersen, présidente d’ActionAid France
    Jean-Christophe Robert, directeur de Filière Paysanne
    Emilie Sarrazin-Biteye, présidente de Max Havelaar France
    Frank Alétru, président du Syndicat National d’Apiculture
    Anne-Françoise Taisne, déléguée-générale du CFSI
    François Veillerette, directeur de Générations Futures
    Dominique Techer, président de Bio Cohérence
    Françoise Vernet , présidente de Terre & Humanisme

    • Tout cela est évident, et il est encore plus évident que nous avons un président qui nous fera reculer sur TOUS les plans, tant il est à la botte de son monde, la fameuse oligarchie des 1%, notamment financière, et surtout du nouvel ordre mondial, petite fille du funeste consensus de Washington.

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